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"La résidence alternée, c’est toujours une semaine sur deux"
FAUX, ce n’est pas forcément une semaine chez un parent et une semaine chez l'autre !
Il est tout à fait possible de prévoir un temps de résidence plus long chez l’un des parents ou encore une alternance par quinzaine. Le seul impératif est que le mode de résidence soit adapté aux besoins de l’enfant tout en prenant en considération les disponibilités des parents.
"L'enfant doit pouvoir garder les mêmes repères de vie en cas de résidence alternée"
VRAI. L’enfant doit pouvoir garder des repères (école, amis, activités…) une certaine stabilité afin d’être sécuriser et continuer à se développer au mieux et ainsi accepter cette séparation qui le perturbe forcément.
"Il n’y a pas d’âge pour être en résidence alternée"
VRAI et FAUX. Soyons clair, il n’existe pas de loi en France indiquant un âge minimal pour mettre en place une résidence alternée.
Toutefois, le choix de ce mode de résidence est en pratique très rare pour de très jeunes enfants. Cela se décide au cas par cas, car chaque enfant est différent et chaque situation est spécifique.
"L’enfant est forcément consulté pour décider d’une résidence alternée"
FAUX. Tout dépend de l’âge de l’enfant et de la procédure en cours. S'il a atteint l'âge de raison, soit vers 9 ans et qu’il en fait la demande, le juge a l’obligation de l’entendre.
De même, dans les divorces amiables, les parents ont l’obligation d’informer les enfants de leur droit à s’exprimer.
"La résidence alternée ne peut pas être mise en place en cas de conflit entre les parents"
FAUX et VRAI. Il est rare qu’un juge ordonne une résidence alternée si les parents sont en conflit majeur car cette organisation suppose un minimum de dialogue.
"Les allocations sont partagées entre les deux parents en cas de résidence alternée"
VRAI. C'est le principe si l’on parle des allocations familiales.
"En cas de résidence alternée, il n’y a plus pension à payer"
FAUX En cas de grande disparité de revenus entre les parents, une contribution peut être prévue même en cas de résidence alternée. En effet, une contribution peut être mise à la charge du parent le plus fortuné pour que les enfants bénéficient d’un environnement le plus stable qui soit et ce, même lorsqu’il séjourne chez leur autre parent.
C’est encore et toujours l’intérêt supérieur de l’enfant qui prime.
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