Que vous soyez poursuivi(e) pour avoir conduit sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants ou que vous soyez poursuivi(e) pour excès de vitesse, il est important d’être défendu(e) devant le Tribunal pour éviter une suspension longue de votre permis de conduire, voire son annulation.
Avocats en droit pénal à Paris, nous disposons des compétences et de l'expérience nécessaires pour vous sortir d'affaire et limiter les sanctions prises contre vous.
La conduite sans permis est une infraction qui peut engendrer des sanctions significatives. Depuis le 1er janvier 2017, la législation a évolué, permettant dans certains cas de régler cette infraction par une simple amende forfaitaire sans passage systématique devant le tribunal.
Cependant, pour les conducteurs récidivistes ou ceux ayant commis une infraction supplémentaire, la comparution devant le tribunal correctionnel reste obligatoire.
Il s’agit de la situation où le conducteur n’est pas titulaire du permis de conduire selon l’article L221-2 du Code de la route. À noter que cette infraction diffère de la conduite avec permis annulé ou invalidé.
Trois conditions sont nécessaires pour bénéficier d’une amende forfaitaire et éviter le tribunal :
Si ces conditions sont remplies, le conducteur peut être soumis à une amende forfaitaire variant selon le délai de paiement :
En cas de récidive ou de conditions aggravantes, il y aura une convocation devant le tribunal correctionnel qui peut prononcer :
Si vous faites face à une infraction de conduite sans permis, il est essentiel de comprendre vos options pour réduire les risques. Le cabinet Apelbaum & Bachalard est là pour vous aider à défendre vos droits et à élaborer la meilleure stratégie pour votre situation. Pour une consultation afin d’obtenir des conseils personnalisés et agir rapidement :
Utiliser un faux permis de conduire est un délit sévèrement puni par la loi. Depuis novembre 2016, les sanctions pour conduite avec un permis falsifié ont été renforcées, et les contrevenants s'exposent à des amendes importantes, des peines de prison et des conséquences graves sur leur assurance.
Selon l’article L221-2-1 du Code de la route, la conduite avec un faux permis concerne toute personne utilisant un document falsifié pour conduire un véhicule sans détenir le permis requis pour la catégorie de véhicule contrôlée. Ce délit entraîne des sanctions lourdes et des répercussions durables, notamment en cas de contrôle par les forces de l'ordre.
Les sanctions pour ce délit peuvent inclure :
Sanctions complémentaires possibles :
En cas d’accident, l'usage d'un faux permis peut entraîner l'annulation du contrat d'assurance, laissant le conducteur sans couverture pour les dommages causés. Les frais peuvent être si élevés qu'ils conduisent parfois à un endettement lourd et durable.
Si vous êtes confronté à des accusations de conduite avec un faux permis, notre équipe d'avocats est prête à vous assister pour protéger vos droits. Contactez-nous pour une consultation et bénéficiez de conseils juridiques adaptés à votre situation.
La conduite malgré un permis invalidé est une infraction sérieuse, souvent mal comprise.
Cette situation survient lorsque vous avez perdu tous les points de votre permis et que celui-ci est officiellement invalidé, une décision qui est formalisée par un courrier "48 SI" du Ministère de l'Intérieur.
Conduire malgré cette invalidation constitue un délit distinct de la conduite sans permis ou de la conduite malgré une suspension ou une annulation.
La conduite malgré permis invalidé concerne les personnes qui continuent à conduire alors que leur permis a été rendu invalide par une décision administrative. Contrairement à une suspension ou une annulation prononcée par un tribunal, l’invalidation est une décision purement administrative à la suite d’une perte totale de points.
Conduire malgré un permis invalidé expose à des sanctions sévères :
Nos avocats sont là pour vous représenter. Cette expertise peut s'avérer décisive pour démontrer les vices de procédure ou annuler l'invalidation.
Le permis de conduire peut être retenu lors d'un contrôle routier, entraînant une interdiction de conduire pendant 72 heures.
Passé ce délai, deux options sont possibles : soit le permis est restitué, soit une suspension est ordonnée par le préfet.
La suspension de permis intervient lorsque le droit de conduire est temporairement retiré à la suite d’une décision administrative du préfet (6 mois maximum) ou à un jugement judiciaire.
Il existe deux types de suspensions : administratives et judiciaires. Dans les deux cas, conduire durant cette période de suspension constitue une infraction grave, passible de lourdes sanctions.
La suspension est une mesure temporaire qui interdit au conducteur de se mettre au volant pendant un délai défini. Elle peut être prononcée :
Conduire malgré une suspension expose le contrevenant à de lourdes peines, notamment :
Il est important de distinguer la suspension de la rétention, l’invalidation et l’annulation du permis :
Nos avocats spécialisés peuvent explorer différentes stratégies de défense pour obtenir une relaxe ou réduire les sanctions.
Non, en France, la délivrance d’un permis blanc n'est plus possible depuis 2004.
Besoin de conseils ou de défendre vos droits ? Contactez-nous pour une consultation personnalisée et laissez nos avocats experts vous guider dans les démarches adaptées pour protéger votre permis de conduire.
La loi impose que chaque conducteur détienne un permis en règle, correspondant à la catégorie du véhicule utilisé.
Conformément à l'article R221-1 du Code de la route, il est interdit de conduire un véhicule sans être titulaire d'un permis valide et adapté à la catégorie du véhicule, ou sans respecter les éventuelles restrictions mentionnées sur le permis.
Conduire sans le permis correspondant peut entraîner des sanctions importantes, notamment :
Pour éviter ces sanctions, assurez-vous que votre permis soit valide et en adéquation avec le véhicule utilisé. Si vous conduisez un poids lourd, vérifiez la mise à jour de vos visites médicales obligatoires. En cas de remorque de grande capacité, une formation complémentaire (B96) ou un permis BE peut être nécessaire.
En France, il est impératif depuis 1958 de souscrire à une assurance pour tout véhicule terrestre motorisé, afin de protéger les tiers en cas d'accident.
L’assurance responsabilité civile est le minimum légal, couvrant les dommages matériels et corporels causés à d’autres personnes. Malgré cette obligation, l’ONISR (Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière) estime qu’environ 700 000 conducteurs roulent sans assurance, un acte qui constitue un délit aux conséquences sérieuses.
L'article L211-1 du Code des assurances dispose que toute personne responsable d'un véhicule doit contracter une assurance couvrant la responsabilité civile pour les dommages causés aux tiers.
Depuis la réforme de la justice en 2017, il est possible de sanctionner la première infraction pour défaut d’assurance par une amende forfaitaire, sous certaines conditions : le conducteur doit être majeur, ne pas être récidiviste, et ne pas avoir commis d’autre infraction simultanée.
En vertu de l’article L324-2 du Code de la route, un conducteur pris sans assurance s’expose à plusieurs types de sanctions. Si c'est sa première infraction de ce genre, qu’il est majeur et qu’il n’a commis aucune autre infraction au moment du contrôle, il peut être redevable :
Dans les cas plus graves, notamment en cas de récidive ou de circonstances aggravantes, l’affaire sera portée devant un tribunal, où le conducteur risque :
L’usage du téléphone au volant est strictement interdit en raison des risques accrus d’accident qu’il engendre.
Utiliser un téléphone en conduisant, même pour de brèves consultations, augmente par trois le risque de collision, ce qui en fait une des infractions les plus courantes mais sévèrement sanctionnées en matière de sécurité routière.
D'après l'article R412-6-1 du Code de la route, la simple utilisation d’un téléphone au volant entraîne :
Cependant, si un conducteur commet une infraction en tenant son téléphone en main (par exemple, passer un feu rouge ou franchir une ligne continue), la sanction est alourdie.
En plus de l’amende et de la perte de points, il peut être soumis à une rétention immédiate de son permis, laquelle peut déboucher sur une suspension administrative allant jusqu’à 6 mois. Ce cadre est applicable pour des infractions affectant des règles de sécurité comme les priorités, les limitations de vitesse, et le respect des feux de signalisation.
La loi étend également cette interdiction aux oreillettes, avec la même sanction de 135 € d’amende et de 3 points retirés, sauf pour les appareils correcteurs de surdité.
Les dispositifs intégrés au véhicule ou au casque sont cependant autorisés.
Les titulaires d’un permis probatoire sont soumis à des règles encore plus strictes. En plus de l’amende et de la perte de points, ils doivent obligatoirement suivre un stage de récupération de points dans les quatre mois suivant la réception de la lettre recommandée 48N envoyée par le Ministère de l’Intérieur.
Il est important de noter que contester une amende pour téléphone au volant est particulièrement difficile, car le procès-verbal fait foi, et il appartient au conducteur de prouver le contraire. En cas de retrait de points, il est possible de les récupérer :
L'entrave à la circulation, définie par l'article L412-1 du Code de la route, comprend tout acte volontaire visant à gêner ou bloquer la voie publique, en plaçant un obstacle sur la route ou en portant atteinte à la signalisation routière.
Le délit d’entrave à la circulation est sévèrement puni, avec des sanctions qui incluent :
En comparution devant le tribunal correctionnel, des peines complémentaires peuvent également être prononcées :
Ces sanctions visent à dissuader toute entrave volontaire de la circulation et à rappeler les conséquences légales lourdes d'un tel acte.
Bien que certaines actions de blocage puissent survenir lors de manifestations (comme les opérations escargot ou les barricades sur la voie publique), l’entrave à la circulation, même dans un contexte de protestation sociale, reste un délit sanctionné par des peines de prison et des amendes conséquentes.
Des exemples récents de condamnations montrent que la justice applique ces sanctions pour garantir la sécurité publique.
Toucher aux panneaux ou aux feux de signalisation constitue également une infraction.
Déplacer, masquer, ou dérégler la signalisation est une entrave dangereuse à la circulation, punie des mêmes sanctions. Toute modification intentionnelle de ceux-ci constitue un délit.
Vous êtes confronté à des accusations d'entrave à la circulation ? Pour défendre vos droits et être accompagné dans la procédure judiciaire :
Le refus d'obtempérer est un délit routier qui se produit lorsqu'un conducteur refuse délibérément de s'arrêter lorsqu'il est sommé de le faire par les forces de l'ordre, qu'il s'agisse de la police ou de la gendarmerie.
Ce comportement constitue une tentative d'échapper à un contrôle de police ou à une vérification liée à une infraction. Si vous êtes confronté à une accusation de refus d'obtempérer, il est crucial de comprendre les sanctions sévères qui en découlent.
En cas de refus d’obtempérer, les sanctions encourues sont particulièrement lourdes :
Lors d'une comparution devant le tribunal correctionnel, des peines complémentaires peuvent être appliquées, telles que :
Si le refus d'obtempérer s'accompagne de comportements mettant en danger la vie d'autrui, les sanctions peuvent être considérablement alourdies. En effet, les peines peuvent atteindre :
Selon l'article L233-1 du Code de la route, le refus d'obtempérer est puni d’une amende maximale de 7 500 € et d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à un an.
De plus, le refus de se soumettre aux vérifications routières (par exemple, lors d’un contrôle d'alcoolémie ou d’usage de stupéfiants) peut également entraîner des sanctions supplémentaires en vertu de l'article L233-2.
Les conséquences d’un refus d’obtempérer sont sérieuses, et la défense dans ce type de dossier doit être gérée avec expertise. Si vous êtes accusé d’un tel délit, il est essentiel de consulter un avocat pour vous aider à naviguer dans cette situation complexe et potentiellement destructrice pour votre permis et votre liberté.
Pour obtenir des conseils adaptés à votre situation et défendre vos droits dans le cadre d’un refus d’obtempérer :
Lorsqu'un conducteur est responsable d'un accident de la route entraînant des blessures ou la mort d’une ou plusieurs personnes, il peut être poursuivi pour homicide ou blessures involontaires.
Ces infractions, bien que non intentionnelles, sont prises très au sérieux par la justice, et les sanctions peuvent être particulièrement sévères.
Les sanctions pour homicide ou blessures involontaires dépendent de la gravité de l'incapacité totale de travail (ITT) et des éventuelles circonstances aggravantes. En cas de blessures involontaires ou d’homicide involontaire, voici les peines possibles :
Blessures Involontaires :
1. ITT inférieure à 3 mois :
2. ITT supérieure à 3 mois :
Homicide Involontaire :
En plus des sanctions principales, un conducteur reconnu coupable peut se voir appliquer des peines complémentaires, telles que :
Les peines sont définies par les articles suivants du Code pénal :
Certaines situations peuvent aggraver les peines :
Si vous êtes impliqué dans un accident de la route ayant causé des blessures ou la mort, vous faites face à des sanctions sévères. Dans de telles situations, il est essentiel de consulter un avocat pour défendre vos droits, réduire les peines ou explorer des solutions adaptées à votre cas. Contactez-nous dès aujourd'hui pour une consultation, et bénéficiez de conseils juridiques expérimentés afin de protéger votre avenir.
En cas d'accident de la circulation, il est impératif de s'arrêter et de prêter assistance. Si un conducteur quitte les lieux de l'accident sans s'arrêter, il commet un délit de fuite, une infraction sévèrement punie par la loi.
Peu importe si l'accident est mineur ou s'il résulte en un homicide involontaire, le délit de fuite s'applique dans tous les cas.
L'article L231-1 du Code de la route précise :
« Le fait, pour tout conducteur d'un véhicule ou engin terrestre, fluvial ou maritime, sachant qu'il vient de causer ou d'occasionner un accident, de ne pas s'arrêter et de tenter ainsi d'échapper à la responsabilité pénale ou civile qu'il peut avoir encourue, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende. »
Un conducteur qui commet un délit de fuite risque les peines suivantes :
Lors de la comparution en justice, le juge peut également prononcer des peines complémentaires, telles que :
Si le délit de fuite survient après un homicide involontaire, il constitue une circonstance aggravante.
Le conducteur peut alors être condamné à 10 ans d’emprisonnement et à 150 000 € d’amende.
Les peines peuvent être encore plus sévères si des circonstances aggravantes, telles que l’alcoolémie, la conduite sans permis ou sous l’effet de stupéfiants, sont constatées.
Le délit de fuite a également des conséquences sur l'assurance. En France, plus de 200 000 cas de délits de fuite ont été signalés en 2015, faisant de cet acte l’un des délits routiers les plus fréquents.
Le refus de se soumettre à un test d'alcoolémie lors d'un contrôle routier est une infraction en droit français.
Si le conducteur refuse de passer un test d'alcoolémie, il sera sanctionné de la même manière qu'un conducteur ayant dépassé le taux d'alcool autorisé, soit 0,8 g d'alcool par litre de sang.
Cela signifie que le refus d'un contrôle d'alcoolémie peut entraîner des conséquences pénales lourdes.
Lors d’un contrôle routier, les forces de l’ordre ont la possibilité de vérifier si un conducteur a consommé de l'alcool, soit en effectuant un dépistage, soit en mesurant l’alcoolémie à l'aide d'un éthylomètre.
Un conducteur est légalement tenu de se soumettre à ces tests. Le refus de se soumettre à un test d’alcoolémie est donc une infraction pénale, qu'il s'agisse d’un simple contrôle ou d’un dépistage après un accident.
Les sanctions sont sévères et varient en fonction des circonstances, mais elles peuvent inclure :
En plus de ces sanctions principales, le tribunal peut également décider de mesures complémentaires :
L'article L234-8 du Code de la route stipule que : « Le fait de refuser de se soumettre aux vérifications prévues par les articles L. 234-4 à L. 234-6 ou aux vérifications prévues par l'article L. 234-9 est puni de deux ans d'emprisonnement et de 4 500 euros d'amende ». En outre, pour conduire légalement, un conducteur ne doit pas dépasser une concentration de 0,5 g d'alcool par litre de sang, soit 0,25 mg par litre d’air expiré. Pour les jeunes conducteurs, la limite est réduite à 0,2 g par litre de sang.
En cas d'accident ou de contrôle routier aléatoire, la soumission à un test d'alcoolémie est obligatoire.
Le refus de ce test est traité aussi sévèrement que la conduite sous l'influence de l'alcool, entraînant des sanctions pénales équivalentes à celles d'une alcoolémie délictuelle (supérieure à 0,8 g/l de sang).
Si vous êtes accusé de refuser un test d'alcoolémie, consultez-nous pour évaluer les options de défense et réduire les conséquences juridiques.
L'achat ou la vente de points de permis de conduire est une infraction en droit français, qui peut entraîner des sanctions pénales sévères. La législation sur ce sujet a été renforcée avec la loi Loppsi 2 de 2011, afin de lutter contre cette pratique illégale.
Que ce soit pour acheter des points ou en vendre, les personnes impliquées s'exposent à des peines de prison et des amendes considérables.
L'achat ou la vente de points de permis de conduire consiste à échanger des points entre conducteurs, soit contre rémunération, soit à titre gratuit.
Cela peut inclure des arrangements entre particuliers ou des pratiques plus organisées, où des individus proposent ou acceptent de "prêter" leurs points pour permettre à un conducteur de récupérer des points perdus suite à des infractions routières.
Cette pratique est strictement interdite, même dans des contextes familiaux ou amicaux, car elle porte atteinte à la sécurité routière et à l'intégrité du système de permis de conduire.
Les sanctions pour l'achat ou la vente de points de permis sont sévères, et peuvent inclure :
En cas de récidive ou si l'achat/vente de points est fait de manière régulière ou par la diffusion publique d'annonces, les sanctions sont doublées :
En plus des sanctions principales, le tribunal peut prononcer des peines supplémentaires telles que :
Même un échange de points sans rémunération, réalisé dans un cadre privé (par exemple au sein de la famille ou entre amis), peut être sanctionné. Les autorités peuvent enquêter sur de telles transactions si des éléments suspectent un arrangement illégal.
Par exemple, un membre âgé de la famille, tel qu’un grand-parent, pourrait être suspecté de prêter ses points à un autre membre de la famille dans le but d'aider un conducteur à récupérer des points.
L'article L223-9 du Code de la route prévoit les sanctions suivantes :
I. « Est puni de six mois d'emprisonnement et 15 000 € d'amende le fait, par l'auteur d'une contravention entraînant retrait de point du permis de conduire, de proposer ou de donner une rémunération à une personne pour qu'elle accepte d'être désignée comme conducteur du véhicule dans la requête en exonération. »
II. « Est puni des mêmes peines le fait, par toute personne, de proposer ou d'accepter contre rémunération d'être désignée comme conducteur du véhicule dans la requête en exonération. »
L'achat et la vente de points de permis est un délit qui peut entraîner des conséquences lourdes. Si vous êtes impliqué dans une telle affaire, il est essentiel de consulter un avocat spécialisé en pour vous défendre efficacement et éviter des peines trop sévères. Pour discuter de votre situation :
Pour les conducteurs en France, la récupération des points de permis se fait soit automatiquement après un certain délai, soit en participant à un stage de sensibilisation à la sécurité routière.
Le délai de récupération varie en fonction de la gravité de l'infraction et du type de permis (normal ou probatoire). Voici un résumé des règles en vigueur.
Attention : Si votre solde de points atteint zéro, votre permis est invalidé et vous devez repasser le code (et la conduite si votre permis a moins de 3 ans) après un contrôle médical.
Stage de sensibilisation : Vous pouvez récupérer jusqu’à 4 points par an, dans la limite des 12 points, en suivant un stage, sous réserve que votre permis soit toujours valide.
Ré-attribution automatique de points : Une reconstitution totale des points est possible au bout de 10 ans, sous certaines conditions.
Articles L221-1 à L225-9 du Code de la Route
0,25 mg d’alcool dans un litre d’air expiré = 0,5 g d’alcool par litre de sang
0,40 mg d’alcool dans un litre d’air expiré= 0,8 g d’alcool par litre de sang
Des dépistages peuvent être effectués de manière aléatoire lors d’un contrôle des forces de l’Ordre.
En cas d’accident, le dépistage est obligatoire.
Les forces de l’ordre vous présentent un éthylotest dans lequel vous devez souffler pour vérifier la présence d’alcool dans votre organisme.
Si ce test permet de dépister l’alcool, il ne mesure pas précisément le taux présent dans votre corps.
Si l’éthylotest est positif, vous devrez donc effectuer une vérification plus précise :
Si vous êtes en période probatoire, la limite d’alcool à ne pas dépasser est de 0,10 mg d’alcool dans un litre d’air expiré.
Attention : on parle de tolérance 0 !
0,10 mg d’alcool dans un litre de sang expiré correspond à aucun verre d’alcool !
Sanctions : Amende de 135€ Retrait de 6 points
Un retrait de 6 points peut entrainer l’invalidité du permis pendant la première année de probation. En effet, le conducteur n’ayant au cours de sa première année que 6 points, un retrait de 6 points entraine une annulation du permis.
Entre 0,25mg et 0,40mg d’alcool dans un litre d’air expiré vous faites l’objet d’une contravention après votre comparution devant le Tribunal de Police.
Sanctions :
La conduite avec un taux d’alcool supérieur à 0,40 mg d’alcool dans un litre d’air expiré est un DELIT.
Vous comparaitrez devant le Tribunal correctionnel ou ferez l’objet d’une Ordonnance pénale ou d’une Comparution sur Reconnaissance préalable de culpabilité.
Sanctions : (Art. L223-5 du Code de la Route)
En cas de récidive
Si dans un délai de 5 ans, une même personne est condamnée une seconde fois pour le même délit, l’ANNULATION du permis est AUTOMATIQUE, le Tribunal ne pourra que la constater.
Avant de pouvoir repasser le permis de conduire, il faudra passer un test psychologique ainsi qu’effectuer une visite médicale.
Il pourra ensuite repasser le code de la route ainsi que l’examen pratique du permis de conduire. Une fois l’examen validé, son permis de conduire sera un permis probatoire.
Articles L235-1 à L235-5 du Code de la Route.
Il est strictement interdit de prendre le volant après avoir consommé des stupéfiants, quelle que soit la quantité.
Un test salivaire est effectué pour détecter la présence de stupéfiants dans l’organisme.
Si le test salivaire est positif, il devra être confirmé et précisé par un test sanguin ou par un prélèvement salivaire.
Sanctions
Les sanctions sont les suivantes :
Articles R413-1 à R413-16 du Code de la Route
Les grands excès de vitesse sont les excès de vitesse qui sont supérieurs à 50km/h.
Un excès de vitesse de 50km/h entraine une contravention de 5° classe.
Sanctions : (Art. R413-14-1 Code de la Route)
Une récidive d’excès de vitesse constitue un délit, dont les sanctions sont les suivantes : (Art. L413-1 du Code de la Route) :
Avocats en droit pénal à Paris 7, nous disposons des compétences et de l'expérience nécessaires pour vous sortir d'affaire et limiter les sanctions prises contre vous.
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